Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

III- La mode

Publié le par Elodie-Mathilde-Lionel

III- La mode

Depuis déjà quelques années, les marques s’invitent sur les réseaux sociaux. Elles ont bien compris qu’Internet représentait une nouvelle source de profit et de nouveaux clients potentiels. Le web constitue un vaste univers où les possibilités sont quasiment infinies. Ils ont ainsi révolutionné la communication des marques de mode, offrant aux créateurs des palettes d’outils (la pub, les boutiques en lignes,…) entre leurs mains.

Quand j’étais plus jeune et que je désirais acquérir de nouveaux vêtements, je me dirigeais prestement vers la boutique la plus proche. Mais c’était avant qu’Internet s’invite chez moi. Maintenant, à chaque fois que je trouve ma garde-robe insuffisamment fournie à mon goût, ma première idée est d’allumer mon ordinateur. Ainsi, le paradis des boutiques en ligne s’ouvre à moi. Les gens n’ont même plus besoin de se déplacer, de sortir de chez eux ou passer des heures à chiner la pièce idéale. En un clic, confortablement installé au fond de notre canapé, on commande de nouveaux produits.

III- La modeIII- La mode

En effet, de nos jours, n’importe quelle marque déposée de vêtement ou accessoires de mode possède un site internet dédié où l’on peut commander, comparer les prix, ou encore réserver et acheter des produits qui ne sont plus disponibles en magasin. Ces sites internet ne s’arrêtent pas à la commande de produits, dès lors où nous pouvons avoir des conseils de « look », d’association de vêtement, sur la taille et des conseils selon notre morphologie… D’ailleurs, certains sites se sont spécialisés dans des produits qui s’adaptent à toutes les anatomies, comme c’est l’exemple de Balsamik : « la mode pour toutes les morphos ». Leur but est alors d’atteindre un maximum de consommateur, quels que soient leur taille, leur âge, leur situation géographique… Ces boutiques utilisent alors les réseaux sociaux pour faire connaître leur boutique, en créant leur propre page, ou encore en y diffusant leurs publicités. Ainsi un jeune qui va sur un site de vêtements verra la publicité de la marque sur son compte facebook ou tweeter, par l’intermédiaire des cookies enregistrés automatiquement à chaque visite. Les jeunes sont ainsi incités à consommer les dernières tendances.

III- La mode
III- La mode
III- La mode

De plus, les jeunes de nos jours passent énormément de temps accrochés à leurs smartphones et ordinateurs. Comment les utilisent-ils ? Ils occupent leurs journées à « liker », retweeter et à partager des ‘’informations’’ sur les réseaux sociaux. Ainsi, les jeunes vont partager les mêmes goûts, les mêmes envies, les mêmes tendances. Les jeunes voient les mêmes produits que ceux de leur réseau, et donc leurs choix sont largement influencés par les publications et partages de leurs « amis ». Tous ces jeunes sont en quelques sortes influençables. Prenons un cas concret. Imaginons qu’une jeune fille remarque dans son actualité facebook un lien menant à un nouveau site de vêtements et que les avis sur ce site soient positifs. Son amie recommande elle aussi vivement cette boutique. La jeune femme va se retrouver tentée par ce site alors qu’elle ne le connaissait même pas. Cela favorise donc l’effet d’imitation de la consommation de vêtements ; ces derniers ou les accessoires de mode vont être consommés en référence aux groupes sociaux fréquentés. Or pour les jeunes, les groupes de pairs ont une plus grande importance en ce qui concerne les goûts vestimentaires, que leur famille par exemple. Certains parlent alors d’une uniformisation de la consommation vestimentaire : tous les jeunes s’habilleraient donc de la même manière. Cependant, chacun personnalise sa tenue afin de distinguer des autres, pour montrer son originalité, son individualité. Par exemple, tout le monde porte des t-shirt mais nous pouvons nous distinguer par les couleurs, motifs, logos et références aux groupes de musiques… La consommation oscille donc entre l’imitation et la distinction de ses pairs, ce qui fait que l’individu est à la fois un être collectif et un être individuel.

III- La mode

On peut en conclure qu’il existe bel et bien des « tendances lourdes » auxquelles nul n’échappe totalement dans une société aussi connectée que la nôtre, mais qu’en même temps cela n’empêche nullement une volonté de singularisation.